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Pourquoi avoir recours à cette intervention chirurgicale ?

On envisage généralement une réduction mammaire lorsque l’on présente une hypertrophie mammaire. Cela signifie tout simplement que les seins sont trop volumineux et trop lourds.

L’hypertrophie mammaire est due à une croissance excessive de la glande mammaire et peut provoquer une gêne fonctionnelle et/ou esthétique. En effet, cette hypertrophie s’accompagne généralement de douleurs cervicales et dorsales, d’un affaissement des seins (qui peut être parfois asymétrique), de gênes dans la pratique d’une activité physique, etc. Les femmes qui ont une hypertrophie mammaire sont également régulièrement sujettes aux moqueries ou remarques déplacées.

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Il faut savoir que comme toute intervention chirurgicale, cette opération n’est pas à prendre à la légère.

Quel est le déroulé de l’opération Réduction mammaire?

L’opération se déroule sous anesthésie générale et en plusieurs étapes. Notez que la patiente est assise pour pouvoir sculpter au mieux le sein.

  • Avant même la chirurgie, le sein sera dessiné par le chirurgien afin qu’il repère les incisions à effectuer, la position des différentes structures, etc.
  • Le chirurgien, pendant l’opération, va retirer la ou les glandes mammaires hypertrophiées (qui seront envoyées en analyse pour éliminer toute suspicion cancéreuse), mais aussi une quantité variable de graisse.
  • Le reste du sein sera recentré et remodelé (glande restante, aréole et mamelon).
  • Le chirurgien referme les trois incisions effectuées au début et un pansement est placé.

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L’opération dure entre deux et trois heures et la patiente reste par la suite un ou deux jours en hospitalisation pour vérifier l’absence de complications.

Réduction mammaire : le prix de l’opération

La réduction mammaire a un coût non négligeable, le prix variant de 3000 à 6000 euros. Toutefois, si l’opération est considérée comme une chirurgie réparatrice, c’est-à-dire si on enlève au minimum 300g de glandes par sein (environ 2 bonnets), l’acte est pris en charge par la Sécurité Sociale et différentes mutuelles.

Notez que le poids de la glande sera vérifié lors de l’examen anatomopathologique, qui fera office de preuve pour l’assurance maladie. Tout n’étant pas pris en charge par la Sécurité Sociale, les frais restants le seront par une mutuelle. Ainsi, n’hésitez pas à demander un devis au chirurgien et à contacter votre mutuelle pour savoir si votre opération chirurgicale est remboursée ou non.

Est-ce douloureux pour mes seins ?

Comme pour n’importe quelle opération, il y a fort à parier que les patientes ressentent des douleurs. Toutefois, elles restent relativement modérées, d’autant plus que les patientes sont sous analgésiques à l’hôpital. Reste quelques points douloureux, notamment au niveau des hématomes, mais rien d’insurmontable.

Peut-on perdre de la sensibilité ?

Il est possible dans de rares cas de perdre en sensibilité. Cela fait malheureusement partie des complications, comme dans chaque chirurgie.

Mais cela concerne seulement 5% des opérations, et principalement lorsque la réduction est importante (au-delà de 500g par sein).

Toutefois, même si vous envisagez une réduction importante, cela ne veut pas dire qu’il y aura une perte de sensibilité.

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Est-ce un frein à l’allaitement ?

La réduction mammaire n’empêche pas la future maman d’allaiter, toutefois cela peut parfois rendre le processus plus difficile. En effet, si la plastie mammaire a été conséquente et qu’il y a eu un redressement important dans le cas d’un affaissement important du sein, il est possible que l’allaitement ne puisse plus se faire. Cela est dû principalement à la section de plusieurs innervations qui interviennent dans le processus de l’allaitement.

Il vaut donc mieux envisager d’avoir un ou des enfants avant cette opération. Si ce n’est pas le cas, essayer d’espacer le plus possible l’intervention d’une grossesse. Cela permettra de laisser le temps aux nerfs de bien cicatriser et de se reconstruire. Le cas échant, mieux vaut prévoir une alimentation au biberon.

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Quels sont les risques et complications ?

Comme pour toute opération, il y a toujours un risque. Même si celui-ci est de nos jours minime. Ainsi, par rapport à l’intervention, on observe, bien que rares, des survenues de nécroses, d’hématomes importants, des troubles infectieux et des troubles de la cicatrisation.

Le risque de troubles de la cicatrisation et de nécroses est majoré lorsque la patiente est fumeuse.

On retrouve parfois des complications thromboemboliques (notamment phlébite puis embolie pulmonaire).

Des reprises chirurgicales peuvent être proposées en cas d’imperfections, d’asymétrie, de troubles cicatriciels, etc.

Notez que les complications opératoires et postopératoires sont rares, d’autant que les examens pratiqués en avance ont pour but d’écarter tout problème pouvant survenir pendant ou après l’opération.

Des cicatrices ?

Le nombre de cicatrices varie en fonction du volume de réduction à pratiquer.

Elles comportent généralement trois parties :

  • Une cicatrice circulaire, située autour de l’aréole.
  • Une cicatrice verticale, entre le bas de l’aréole et le pli sous les seins.
  • Une cicatrice horizontale dans le pli sous les seins. La cicatrice horizontale plus la verticale forme ce que l’on appelle la cicatrice en T inversé. L’incision horizontale peut parfois être évitée.

Les cicatrices seront visibles et rouges dans les premiers mois qui suivent l’intervention, elles ne doivent pas être exposées au soleil pendant un an.

Au fur et à mesure elles vont blanchir et s’atténuer jusqu’à avoir un aspect de peau naturelle.

Le post-opératoire

Après l’intervention il est tout à fait normal de présenter des ecchymoses et des œdèmes. Les mouvements des membres supérieurs seront aussi difficiles. Les douleurs seront faibles, voire modérées. On remplace le pansement posé pendant l’opération 24 à 48 heures après, avec un bandage souple.

2 à 3 jours après, le chirurgien effectue une consultation pour contrôler que tout est normal et il vous recommandera de porter un soutien-gorge spécial, qui devra être gardé pendant un mois 24/24 (même la nuit).

Les fils, s’ils ne sont pas résorbables, seront enlevés 8 à 20 jours après l’intervention, tout dépendra de l’avancement de la cicatrisation.

Tout effort durant le mois qui suit l’opération est contre-indiqué et vous aurez un arrêt de travail de 2 à 3 semaines.

Un ou deux contrôles seront nécessaires dans les semaines et mois qui suivent, afin de voir la bonne évolution de la cicatrisation.

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