contraception hormonale que choisir

La contraception permet d’éviter la grossesse, mais elle ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Différents types de contraceptions hormonales existent : pilule, anneau vaginal, implant, patch ou hormones injectables. Le médecin (souvent le médecin traitant ou le gynécologue) ou la sage-femme peuvent prescrire des contraceptifs hormonaux lors d’une consultation. Avant d’opter pour l’une ou l’autre de ces contraceptions, nous vous conseillons de bien vous renseigner et de comprendre le fonctionnement d’une contraception hormonale, afin de faire un choix éclairé qui réponde à vos besoins.

Sommaire

Quelles sont les différentes contraceptions hormonales ?

La pilule contraceptive

contraception hormonale pilule

Méthode de contraception la plus utilisée en France, la pilule hormonale se présente sous trois principales formes : la pilule œstroprogestative, la pilule progestative et la pilule microprogestative.

Les pilules œstroprogestatives : quatre générations de pilules œstroprogestatives existent (la dose d’œstrogènes et le progestatif contenu ne sont pas les mêmes), elles doivent être prises 21 ou 28 jours selon la génération. Parmi les plus connues, on trouve la pilule Diane 35 et Yaz. Elles sont efficaces d’emblée si la pilule est prise dès le premier jour des règles (si elle est prise au cours du cycle, elle est efficace au bout de 7 jours). La pilule doit être prise tous les jours, au même horaire (elle ne doit pas être décalée de plus de 12 heures).

Les pilules microprogestatives : elles n’utilisent qu’une seule hormone à faible dose, elles peuvent être au lévonorgestrel ou au désogestrel (les règles disparaissent avec le désogestrel). Elles sont souvent utilisées pour les femmes ayant des contre-indications aux pilules œstroprogestative (tabagisme ou risque thromboembolique important). Elles doivent être prises tous les jours, au même horaire, sur 28 jours et sans arrêt.

Les pilules progestatives : elles contiennent uniquement des progestatifs et sont souvent utilisées lorsque les œstrogènes sont contre-indiqués pour des raisons de santé. Elles doivent être prises tous les jours, sans interruption. Parmi les plus connues, on trouve Cerazette et Lutenyl.

Les pilules combinées sont un autre type de contraception hormonale qui contient deux types d’hormones : un œstrogène et un progestatif. Ce sont des contraceptifs oraux qui sont souvent prescrits pour leur efficacité et leur facilité d’utilisation comme notamment Minidril, Leeloo ou encore Daily Gé.

En cas d’oubli, il est indispensable de suivre les indications sur la notice, de consulter son médecin ou de prendre une pilule d’urgence.

La prescription d’une pilule contraceptive est de 12 mois maximum. Elles sont gratuites pour les mineures et pour certaines personnes dans les centres de planning familial. Certains types de pilules sont remboursées à 65 % par l’Assurance maladie et d’autres ne sont pas remboursées.

L’anneau vaginal

L’anneau vaginal contient des hormones œstroprogestatives qui se libèrent au niveau de la paroi vaginale, jusqu’au sang, grâce à l’humidité et à la chaleur interne. Il permet de bloquer l’ovulation. Il doit être placé dans le vagin, à la manière d’un tampon, pendant trois semaines. Les règles apparaissent lorsqu’il est retiré au début de la quatrième semaine.
Rarement prescrit en première intention, l’anneau vaginal nécessite une manipulation précise. Lorsqu’il est bien placé, il est aussi efficace qu’une pilule hormonale. Bien que le risque d’oubli soit réduit, le risque de thrombose veineuse est similaire à celui des pilules de première et deuxième génération.
Malheureusement, l’anneau vaginal n’est pas remboursé par l’Assurance maladie. Comme la pilule, il ne protège pas des IST.

L’implant contraceptif

Mesurant 4 cm de long et 2 cm de diamètre, l’implant contraceptif est inséré sous la peau, au niveau du bras, afin de bloquer l’ovulation. Il peut être retiré à tout moment par un médecin ou une sage-femme. Il contient un progestatif qui a une action longue durée : l’implant contraceptif est efficace jusqu’à 3 ans ! Son avantage principal est de réduire à zéro le risque d’oubli. Contrairement à l’année vaginale ou la pilule, il ne nécessite pas de suivi médical (seule une visite de contrôle à 3 mois est nécessaire).
L’implant est généralement prescrit en seconde intention, si l’oubli de la pilule est trop fréquent ou s’il y a des contre-indications à sa prescription. Il est pris en charge par l’Assurance maladie à 65 %. Le poids peut avoir une incidence sur son efficacité et sa durée d’utilisation : si vous êtes en surpoids, vous devez changer votre implant plus régulièrement (à 24 ou 30 mois).

Le patch contraceptif

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Le patch contraceptif contient des hormones œstroprogestatives diffusées en continu sous l’épiderme. Il se colle sur la peau et doit être changé toutes les semaines, pendant 3 semaines. Les règles surviennent la quatrième semaine, lorsque aucun patch n’est collé. Aussi efficace que la pilule, le patch a l’avantage de diminuer le risque d’oubli.
Cette méthode de contraception nécessite un suivi annuel. La patiente doit comprendre le fonctionnement des patchs contraceptifs et apprendre à bien les manipuler. Le patch contraceptif n’est pas remboursé par l’Assurance maladie et il ne protège pas des IST.

Les progestatifs injectables

Les progestatifs injectables ne sont pas utilisés longtemps, car ils présentent des effets secondaires plutôt fréquents (par exemple des règles irrégulières) et des risques de thrombose veineuse ou de prise de poids. Un médecin, une sage-femme ou une infirmière peuvent injecter des progestatifs par voie intramusculaire. Ces injections, qui ont une durée d’efficacité de 3 mois, doivent être réalisées à intervalles réguliers.
Les progestatifs injectables sont utilisés s’il n’est pas possible d’avoir une autre méthode de contraception. Ils sont remboursés par l’Assurance maladie.

Nos conseils pour choisir sa contraception hormonale

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Les contraceptions peuvent être hormonales, mécaniques ou naturelles. Avant de choisir sa méthode de contraception, il est indispensable de voir un médecin, un gynécologue ou une sage-femme pour une première consultation. Cette consultation permet d’avoir le maximum d’informations pour pouvoir choisir une contraception et pour comprendre le fonctionnement du cycle menstruel.
Voici nos conseils pour bien choisir sa contraception hormonale :

  • Consulter un professionnel (médecin, gynécologue ou sage-femme) et poser toutes les questions qui vous trottent en tête.
  • Comprendre et s’informer sur l’anatomie, le cycle menstruel et le fonctionnement des différentes méthodes de contraceptions.
  • Ne pas hésiter à en discuter avec le corps médical, vos amies ou vos proches. Ce n’est plus un sujet tabou !
  • Faire les examens médicaux nécessaires avant de prendre une contraception hormonale (bilan sanguin, examen de coagulation sanguine si nécessaire, etc.).
  • Se rendre aux consultations de suivi pour une bonne utilisation de la contraception et pour limiter les risques sur la santé.
  • Le choix de la contraception se fait en prenant en compte certains critères : tolérance aux hormones, âge, antécédents médicaux, rapport au corps et préférences.
  • Ne pas oublier que contraception ne rime pas avec protection ! Il n’y a que le préservatif qui permette de vous protéger des infections sexuellement transmissibles.

Vous ne savez pas quelle contraception choisir ? Du côté des méthodes de contraceptions hormonales, vous avez le choix entre la pilule, l’anneau vaginal, l’implant contraceptif, le patch contraceptif et les progestatifs injectables. Il existe aussi des méthodes dites “mécaniques” ou naturelles !

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